RÉUSSITE : Le Storytelling

Publié le par CERBAC

 

LU POUR VOUS QUELQUE PARS....

Plus globalement, aux jeunes, je voudrais leur faire le tableau réel du monde entrepreneurial qu’on occulte trop souvent dans les médias.

La majorité des « entrepreneurs » s’invente une vie et présente les vertus de l’entrepreneuriat, en essayant de faire croire que pour réussir sa vie, il faut forcément entreprendre.

Ils vous diront que lorsque vous êtes entrepreneur, vous devenez libre, vous n’avez plus de patrons, vous pouvez vivre votre vie comme vous le souhaitez, que le salariat c'est l'esclavage.

Pour y arriver, ils vous prendront toujours des exemples alléchants, dans le but de vous faire prendre conscience que vous devez vous lancer vous aussi dans l’aventure.

Afin d’atteindre cet objectif, ils utilisent en général une technique vieille comme l’humanité : le storytelling.

Le storytelling est une méthode de communication fondée sur une structure narrative du discours qui s’apparente à celle des contes et récits. Elle consiste à raconter des histoires.

Cette expression peut avoir une signification beaucoup plus large, notamment dans les pays anglo-saxons où une story (histoire) désigne aussi un article de journal, par exemple.

En général, celui qui raconte une histoire le fait dans un but précis.

Cela peut être pour son propre intérêt, ou pour servir des intérêts plus collectifs, voire des intérêts personnels.

Il a donc deux principaux buts :

✅ Celui de convaincre ou persuader,

✅ Celui de manipuler : une dérive du storytelling, qui devient encore plus complexe quand on sait que la manipulation n’est pas qu’une affaire d’intention, mais aussi de perception par l’auditeur de l’histoire.

Raconter une histoire fausse, c’est manipuler, mais il faut aussi pouvoir comprendre que la vérité est juste un mensonge donné au bon moment.

Chez les entrepreneurs camerounais, le storytelling est un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur.

Pour conserver une certaine rigueur scientifique, il faudrait noter qu’il ne s’agit pas uniquement d’une réalité camerounaise. Dans pratiquement tous les pays, les entrepreneurs utilisent le storytelling afin de se présenter comme étant des héros de la planète.

Pour y arriver, les entrepreneurs polissent de façon systématique l’histoire de leurs entreprises afin de la rendre plus romantique. 

Romantisme dans lequel il existe un seul héros : EUX BIEN ÉVIDEMMENT.

Prenons l’exemple d’un entrepreneur X qui est invité dans une émission de télévision Y pour parler de son entreprise Z.

En général, voici comment se déroule l’échange :

🔖 Présentateur de l’émission ( Y ) : monsieur X, comment allez-vous ?

🏷 Entrepreneur (X) : je vais très bien et surtout merci pour l’honneur que vous m’accordez de participer à votre émission.

🔖 Y : Alors, si vous êtes invité ici, c’est pour nous parler de votre entreprise Z, comment avez-vous fait pour la monter ?

🏷 X : Vous savez, nous sommes dans un pays très difficile.

J'ai perdu mes parents très tôt, ma famille m'a abandonné et il fallait que je me batte tout seul.

J’avais 2.000 FCFA quand je débutais et je me demandais bien comment j’allais y arriver.

Mais, je me suis lancé, j’ai pu braver les obstacles sur mon chemin ensuite, en ayant progressivement vendu les oranges, les papayes, l'eau en sachet, les vêtements et même les beignets, j’ai pu faire progresser mon capital...

Je ne dormais pas la nuit. J’épargnais, je cotisais tous les jours.

J'arrivais difficilement à m'alimenter chaque soir car, je mangeais 150 FCFA/jour et je m’arrangeais toujours à épargner 50 FCFA chaque soir.

Plus tard, avec beaucoup de témérité, j’ai pu gravir les échelons et aujourd’hui, le résultat est ce que vous voyez.

J’ai fondé mon entreprise Z qui emploie aujourd’hui 120 personnes avec un chiffre d’affaires de 2 milliards par an.

🔖 Y : Mais cela est remarquable monsieur X, partir de 2.000 FCFA pour recruter aujourd’hui 120 personnes, quel est votre secret ?

🏷 X : Le problème avec la jeunesse aujourd'hui, c'est qu'elle n'aime plus le travail. 

Le travail, voilà mon véritable secret. Les jeunes ne veulent pas travailler. La détermination, la rigueur et surtout le travail sont les principaux ingrédients, il faut bosser dur !

Voilà de façon caricaturale comment se déroulent les échanges la plupart des fois.

Vous allez remarquer que, lors sa narration : personne ne peut vérifier la véracité des propos de l’entrepreneur !!!

En réalité, il raconte ce qu’il veut (son histoire qu'il peut modeler à sa convenance en fonction du but qu'il souhaite atteindre) et le journaliste confirme juste ses propos puis rebondit en posant des questions tout simplement.

Dans cette histoire, en général, il y a un seul héros, l'entrepreneur bien évidemment !

Lorsque mon ami Martial, pousseur au marché Mokolo (Yaoundé), qui travaille tous les jours entre 6h-21h écoute ce genre d'interview, il me dit toujours :

« Claudel, lorsque cet entrepreneur dit que nous ne travaillons pas et que nous sommes paresseux ; que le secret réside dans le fait de travailler dur ; cela signifie que désormais je dois sortir chaque matin avec deux pousses ? Explique moi bien gars, je ne travaille pas déjà assez dur ? ».

Ce jeune vendeur ambulant d’arachides, d'oranges ou encore de papayes se dit qu'il pourrait aussi arriver à ce niveau, parce que l'entrepreneur en question est passé par le même chemin que lui.

Ce jeune diplômé qui n’arrive pas à trouver d’emploi dans une situation économique tragique se remet à rêver et se dit : 

« C’est encore possible de s’en sortir, voilà quelqu’un qui l’a fait en vendant les arachides, combien de fois moi avec mon master ? ».

Mais, ce qu’on raconte très peu dans le storytelling, ce sont les vents favorables qui ont permis de réellement passer à un autre niveau et de réellement atteindre les réalisations qui font tant rêver.

Si un jour, dans l’histoire de son entreprise il a reçu un financement, un soutien d’une de ses connaissances, une opportunité qui en réalité a permis de faire décoller son activité (qui ne fonctionnait pas au point de produire ces réalisations), vous entendrez très peu ces éléments-là dans son histoire.

Parfois, ces opportunités peuvent paraître minimes, mais c’est ce qui fait toute la différence.

Elles peuvent aller d'un local que vous obtenez gratuitement ou à un prix alléchant, une marchandise qu'on vous permet d'écouler et payer par la suite, un marché qu'on vous fait gagner grâce à une relation, sans oublier des manigances et des pratiques peu orthodoxes.

Ici, je fais un coucou à tous ces entrepreneurs qui maltraitent leurs employés, volent le courant électrique pour pourvoir rentabiliser leurs activités, abusent et escroquent à chaque fois qu'ils en ont l'occasion... 

Tout ce qui ne fait pas de lui le HÉROS de l’histoire sera tout simplement effacé la plupart des fois.

Qui viendra dire à la télévision : 

« Mon entreprise est rentable et me rapporte beaucoup d'argent parce que je vole le courant électrique ? C'est plus fun de dire qu'il faut travailler dur ! ».

Suivez son chemin, travaillez dur comme il le préconise et ne volez pas aussi le courant électrique, vous nous raconterez votre témoignage dont le titre risque d'être : " Mon chemin de croix dans mon parcours entrepreneurial " .

Si au départ cet entrepreneur se lançait juste pour survivre, chômage oblige, s’il réussit (déjà qu’ils sont très peu à y arriver, en sachant bien évidemment que la réussite est subjective, matérialise un chemin et non une destination), il viendra raconter qu’en fait, il voulait sauver l'humanité, raison pour laquelle il s’est lancé.

Dans son histoire, un peu comme un artiste qui passe à la télévision, on ne verra que lui, mais très peu l’arrangeur, le réalisateur, le metteur en scène, le styliste, le guitariste, le pianiste et toutes ces personnes de l’ombre qui sont les véritables personnes qui ont permis qu’il atteigne ce niveau, lui n’étant que la partie visible d’un iceberg très profond !

La vie et l’univers entrepreneurial sont comme les courbes d’un électrocardiogramme (ECG). Ils sont faits de hauts et de bas.

Il est important de raconter de vraies histoires à ceux qui souhaitent se lancer, les véritables difficultés, les moyens que vous avez pu mettre en œuvre afin de les surmonter, les facilités familiales, les soutiens, les moments de dépression, afin qu'ils puissent mieux se préparer pour cette guerre qu’est l’entrepreneuriat, et non leur faire croire qu’il s’agit juste d’une histoire romantique.

C’est un tsunami qui les attend sur le parcours entrepreneurial et ceci tous les jours de leur vie !

En réalité, nous sommes humains, certains ont des atouts et d’autres pas. Nous avons juste besoin de nous inspirer de vos histoires, tout en sachant qu’il est IMPOSSIBLE de les reproduire, car les circonstances ne seront jamais les mêmes.

Vouloir à chaque fois raconter des histoires romantiques c’est bien pour faire comprendre aux autres que c’est possible, les faire rêver (car le contexte social ne nous aide pas trop à ce niveau), et il est important de pouvoir rêver, idéaliser, matérialiser mentalement, avant de pouvoir créer et innover.

Mais, relater le concret leur permettra aussi de savoir s’ils ont réellement le profil ou pas.

L’ironie est arrivée à son comble au point où, certains entrepreneurs de famille aisée, qui ont donc bénéficié de facilités financières et logistiques pour monter leur activité veulent à tout prix se présenter comme étant des personnes qui n’avaient rien au début. Afin de toujours jouer les héros qui ont débuté dans les difficultés extrêmes, mais grâce à leur courage et leur détermination ont pu bâtir un empire.

Mentir ne vous grandit pas, c’est juste le reflet de votre instabilité émotionnelle et psychosociale.

Rédiger et raconter des storytelling c’est bien, mais raconter des histoires vraies c’est encore mieux !

Cela n’enlève rien au mérite de l’entrepreneur, parce que, même avec tous ces avantages, certains réussissent à ne rien faire, ce qui montre bien qu’il y a une véritable valeur intrinsèque, qui est juste exacerbée dans les médias.

Conclusion, l’enfer c’est les autres comme disait quelqu’un. C’est facile de jeter la pierre sur les autres sans analyser ses propres tares.

Je ne saurais terminer ce texte sans regarder la personne qui s’affiche dans mon miroir, mon propre reflet.

C’est facile de faire la morale aux autres, mais c’est encore plus intéressant de se donner des leçons à soi-même et surtout de les appliquer.

Parfois, je m’en veux parce que je cache mon mal être.

Je porte parfois un masque, car c’est facile de faire la morale lorsqu’on est derrière un micro, donner des conférences et expliquer des choses, ou plus simplement souhaiter que le monde change tout en pointant du doigt les autres.

Mais qu’est-ce que je sais du mal des autres en vérité ? De leur réalité ? De leur bonheur ou encore de leur idéal de vie ?

ABSOLUMENT RIEN !

Je suis parfois lâche, j’ai moi-même joué à ce jeu, celui d’idéaliser ce qui est pourtant sombre et ténébreux.

C’est bien de dire aux jeunes de se lancer dans l’entrepreneuriat, mais c’est aussi sincère de leur expliquer réellement ce qui les attend.

Je refuse d’être qualifié de coach, mentor, influenceur , j'arrive même à refuser qu'on m'appelle "Docteur" ou même encore tous ces mots qui sont populaires chez les jeunes dans notre pays. 

Je ne m’identifie pas à cela et je n'ai pas besoin de titre pour exister et partager le peu de connaissances que j'ai. 

Parce que, lorsqu’on maîtrise vraiment notre environnement, il devient difficile d’assumer un certain nombre de choses sans un minimum de réalisations concrètes susceptibles de faire référence.

Parfois, le messager est plus important que le message de par sa carrure, son charisme, son vécu, son parcours et surtout ses réalisations.

En bref, je n’ai pas qualité à donner des conseils aux jeunes, comme si j’étais un modèle de réussite, parce que j’estime que ce que j’ai déjà réalisé reste encore tellement INSIGNIFIANT qu’il serait prétentieux de vouloir déjà commencer à donner des leçons.

Par contre, il est important de comprendre que nous sommes tous ignorants, mais nous n’ignorons pas les mêmes choses.

En effet, j’ai bénéficié de certaines connaissances lors de mon parcours entrepreneurial, et de cette minuscule expérience, s’il fallait que je donne un conseil aux autres jeunes, cela se résumerait en une seule phrase : AIMEZ CE QUE VOUS FAITES !

Il est impossible d’être excellent si vous ne synchronisez pas votre passion avec le travail que vous faites au quotidien.

Le mot travail provient du mot latin « tripalium » qui était un instrument à trois branches qu’on utilisait pour torturer les esclaves.

Le travail était donc au départ une torture, raison pour laquelle des expressions comme « la salle de travail » désignent l’endroit où la femme doit souffrir en accouchant.

Donc, dans notre inconscient collectif, le travail est assimilé à la torture, à de la souffrance.

Raison pour laquelle, dans le sens propre du terme, le travail c’est quelque chose d’imposé et personne n’excelle dans un domaine qu’il n’aime pas.

Raison pour laquelle, le mot travail a toujours été associé à la torture et pour preuve, vous remarquerez que, près de 90 % de ceux qui partent au travail le matin sont mécontents en partant, parce qu’en réalité, ils n’aiment pas ce qu’ils font.

D’autres sont mécontents en rentrant dans les embouteillages chaque soir tout en étant conscients que le salaire qu’ils vont toucher à la fin du mois ne suffira pas à combler toutes leurs charges mensuelles, mais ils partent quand même au travail chaque matin réaliser le rêve de quelqu’un d’autre en pensant à leur propre rêve, la nuit, dans leurs rêves…

Pour atteindre les sommets, il faut commencer par bannir l’expression « je travaille » et préférer celle « d’avoir une activité » ou plutôt « réaliser sa passion ».

Le succès découle donc d’une synchronisation parfaite entre passion, activité, vision et idéologie, ce qui conduit à un orgasme dans la réalisation de ses tâches quotidiennes…

Identifiez en vous ce qui vous passionne, trouvez le moyen de transformer cette passion en une activité génératrice de revenus soit en offrant vos compétences au sein d’une entreprise ou une institution (c’est-à-dire un salarié passionné par son travail) ou en entreprenant.

Plusieurs personnes essayeront de vous faire croire que pour être passionné par son travail, il faut seulement être entrepreneur, ce qui est FAUX !

Vous pouvez très bien être employé et aimer ce que vous faites et en être heureux.

Chacun de nous a une forme d’intelligence particulière, et tout le monde n’est pas apte à prendre les devants, prendre des décisions, diriger un groupe, prendre des initiatives, prendre des risques et développer un leadership. 

Si vous estimez que vous ne pouvez pas le faire (bien que vous aillez tous ce potentiel), n’entreprenez pas, cela ne fera pas de vous quelqu’un de moins heureux.

À cet instant, lorsque vous travaillez par passion, en réalité vous verrez que vous ne travaillez plus. Vous allez aimer ce que vous faites, et ainsi vous réaliserez votre mission, votre passion, et pas besoin d’avoir une tonne de diplômes pour y arriver, même si l’éducation est INDISPENSABLE.

La passion est cette énergie-là, cette idéologie que vous souhaitez atteindre et qui vous permettra de réaliser vos objectifs.

Imaginez-vous dans un immeuble avec 100 marches, sans ascenseur, qu’est-ce qui vous pousse à prendre les 100 marches jusqu’au sommet pourtant vous avez énormément de difficulté en montant les escaliers ?

C’est l’objectif que vous allez atteindre au sommet de l’immeuble qui vous fait considérer les difficultés sur les escaliers justes comme des challenges.

Si vous n’êtes pas passionné au départ, au bout de la 10e marche, vous allez abandonner, rentrer et vous éloigner de vos objectifs, votre rêve.

Vous n’imaginez pas ce que s’est d’avoir des salaires à payer chaque mois, des factures, des dettes, des personnes qui attendent des comptes de vous, des personnes qui nourrissent leurs familles grâce à vous.

C’est une pression énorme que tout le monde ne peut pas gérer.

Ne vous lancez jamais en entrepreneuriat si vous n’évaluez pas au préalable votre capacité à résister à ce stress permanent et douloureux.

UN ENTREPRENEUR A PLUS DE PATRONS QU'UN SALARIÉ !

Lorsque vous êtes entrepreneur, vous avez pour patron : vos clients, vos fournisseurs, vos investisseurs, vos employés dont le travail et la performance sont intimement liés au succès ou à l'échec de votre entreprise, raison pour laquelle la valeur la plus importante dans une entreprise reste sa ressource humaine.

Toutes ces personnes, vous devez les traiter avec tact, et cela demande une énorme discipline et surtout beaucoup de professionnalisme. 

C’est bien de créer une page Facebook, jouer les dangereux sur les photos, donner des conseils, expliquer des concepts et jouer les intelligents, mais tous ces feux des projecteurs s’arrêtent devant votre bailleur (si vous ne vivez plus chez vos parents bien sûr), vos factures d’eau et d’électricité.

La prochaine journée que vous allez passer en mangeant les beignets parce que vous ne pouvez pas manger un repas convenable, le prochain coup de fil pour demander au énième ami de vous prêter de l’argent, voilà la réalité de la vie qui vous rattrape maintenant.

Vous déprimez tous les jours, parfois vous vous demandez : 

« Pourquoi je n’ai pas tranquillement choisi un emploi », tandis que les autres vous envient sans imaginer ce que vous vivez réellement au-delà du paraître.

Vous êtes en train de vous consumer de l’intérieur, en ayant l’obligation de garder le sourire pour que les gens aient toujours l’impression que tout va bien.

Voilà la vraie vie de ces e-célèbres qui vous vantent les bienfaits de l’entrepreneuriat qui les consument un à un, pourtant votre situation est parfois meilleure que la leur.

L’entrepreneuriat c’est bien, c’est nécessaire, mais ce n’est pas la seule voie pour être heureux, c’est même d’ailleurs l’une des pires, et très peu de personnes savent qu’un entrepreneur a plus de patrons qu’un salarié !

Identifiez ce qui vous passionne, identifiez vos capacités intrinsèques et décidez de ce que vous ferez en fonction de cela.

Il y a un fossé entre le masque que vous renvoient les entrepreneurs et la réalité, parfois ils meurent de l’intérieur en souriant.

Retenez que votre vie dépend de vous et de personne d’autre.

Par contre, si vous ressentez en vous cette flamme de vous lancer dans cette guerre qu’est l’entrepreneuriat, ce combat ô combien passionnant et exaltant.

Si vous souhaitez contribuer comme acteur à l'écriture de notre histoire et déposer votre pierre à la construction de l'édifice que représente le Cameroun notre quartier et l'Afrique notre pays, alors, prenez vos armes intellectuelles, votre tenue de détermination, votre gilet pare-balles de témérité et vos munitions pour répliquer face à vos périodes de stress, déceptions et trahisons puis, allez en guerre (.....)


Claudel NOUBISSIE

Publié dans Cameroun, Économie, Reflexion

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