CONGO-B : Le Club de Brazzaville au chevet de l' économie Congolaise

Publié le par CERBAC

Congo-Brazzaville : le Club de Brazzaville apporte une bouffée d’oxygène à l’économie congolaise

Un groupe de banques figurant parmi les créanciers du Congo et réunies au sein d’un groupement d’intérêt économique dénommé Club de Brazzaville a résolu de mobiliser 300 milliards FCFA en faveur des entreprises congolaises.

Cette annonce a été faite par le président directeur général du groupe BGFI, Henri-Claude Oyima, à l’issue de l’audience que le président de la République lui a accordée le samedi, 19 septembre 2020.  
 
« Nous sommes heureux de vous annoncer que nous avons conclu à la fois avec tous les créanciers de ce club et le ministère en charge des Finances et du Budget pour une enveloppe de trois cents milliards de francs CFA », a déclaré, à la presse,
M. Henri-Claude Oyima. Ce financement devrait « permettre de régler une partie de la dette intérieure du Congo », a expliqué le PDG de BGFI Bank, avant d’ajouter : « Il ne s’agit pas des financements qu’on accorde directement à l’Etat, mais des financements pour accompagner les entreprises et permettre la relance de l’économie du pays ».
 
A noter que BGFI Bank, Ecobank, LCB (La Congolaise de banque) et BSCA (Banque sino-congolaise pour l’Afrique) composent ce groupement de banques.
 
Interrogé à la même occasion, le Premier ministre, Clément Mouamba a salué l’appui de ces créanciers, qui permettra de payer une partie de la dette intérieure. « Nous saluons et félicitons le fait que cette opération soit menée de manière technique dans les délais convenus », a expliqué le Premier ministre.
 
Selon Clément Mouamba, dans un premier temps, quelques créanciers seront sélectionnés pour être payés dans les délais. « Ils auront des titres avec quand même une décote, parce que ce travail a un coût dans la mise en œuvre », a-t-il précisé. Ces créanciers, a-t-il poursuivi, « auront l’obligation de réinjecter l’argent dans l’économie. Donc, on aura, d’ici là, plus de 250 milliards qui seront injectés dans l’économie », a affirmé le chef du gouvernement congolais qui a ajouté que les banques et les entreprises trouveront leur compte dans cette opération qui est la première au Congo.
 
Signalons que dans le cadre de son programme économique conclu en juillet 2019 avec le Fonds monétaire international (FMI), le Congo est tenu de solder la dette intérieure, afin de favoriser la relance des activités du secteur privé dans le pays.
 
Wilfrid Lawilla

Publié dans AFRIQUE

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